mardi 31 décembre 2013

Le nouvel an et le cyclone Bejisa approchent

Nous sommes en plein préparatifs du réveillon de nouvel an et nos amis sont là chez nous, 2 familles ce qui fait que nous sommes 6 adultes et 7 enfants. Depuis ce matin, les uns et les autres se relaient dans la piscine. Nous avons déjeuné à l'abri de la varangue du bas, pendant une grosse averse. Il fait environ 25°C, la piscine est à 30°C. C'est cela un nouvel an à La Réunion.

Cependant nous préparons aussi autre chose, qui sera une grande première pour nous quatre : depuis midi nous sommes en pré-alerte cyclonique. Le cyclone Bejisa approche. A treize heures il était à 820km des côtes réunionnaises progressant dans la direction de l'île à 15km/h. Les prévisions de Météo France disent qu'ils pourrait passer entre 0 et 200km de l'île. Espérons que ce sera plutôt 200km !

Pour plus d'informations, allez sur la page Météo France pour l'île de la Réunion, onglet "suivi cyclonique" pour voir la carte mise à jour et le bulletin.


mardi 24 décembre 2013

Noël austral

Joyeux Noël à tous ! C'est notre premier Noël au soleil et avec un temps d'été, c'est agréable mais étrange. 22°C ce soir à 19h ici dans Les Hauts, 30°C environ dans la journée. Vivement demain matin que le Père Noël récompense une année où nous avons tous été bien sages !


Beaucoup de gens arborent un bonnet rouge et blanc pour la période de Noël. Autre coutume, les pétards et feux d'artifice se vendent partout, même dans les rues commerciales sur des étals improvisés. Et on entend les pétards depuis quelques jours... Par contre, aucun bonhomme de neige à l'horizon.

dimanche 15 décembre 2013

Un rallye automobile dans les cannes à sucre

Ce dimanche il y avait du bruit dans la rue ! Le rallye automobile de Petite-Ile passait sous nos fenêtres. La veille samedi nous avions visité les stands des écuries au centre ville. La rue était bloquée à la circulation du dimanche matin jusqu'en fin d'après-midi pour deux passages de la course. Nous étions aux premières loges pour voir dévaler les bolides dans les virages de la route qui descend à travers les champs de canne à sucre. Nous ne l'avons pas vu mais l'un des favoris a fait une sortie de route dans les cannes à sucre en bas de la descente...

Voici la voiture de Meddy Gerville qui, avant cette descente, pouvait devenir champion de La Réunion des rallyes à l'issue de la course.
Mais sa sortie de route en bas de la descente de notre rue va lui coûter la course et le championnat.

Voici la voiture de Mamisoa Rajoël qui est devenu ce dimanche Champion de La Réunion des Rallyes 2013.


Pour en savoir plus et voir des vidéos de la course y compris par caméras embarquées, voici la page Facebook du rallye.

mercredi 11 décembre 2013

Fleurs et arbres

Voici un florilège des plantes et fleurs que l'on trouve dans notre jardin et qui donnent une idée de la flore rencontrée sur l'île. Nous ne connaissons pas le nom de certaines d'entre elles, vous pouvez nous les suggérer en commentaire.


rose de porcelaine


bananiers

palmiers multipliants

arbre du voyageur



citronnier

à gauche bambous, à droite frangipanier




samedi 7 décembre 2013

Les savates

Il faut que je vous parle de cette tradition réunionnaise que nous avons découverte dès notre arrivée : la savate ! Qu'est-ce-donc ? Car dans le dictionnaire français Le Petit Robert, la définition du mot "savate" est "vieille chaussure ou vieille pantoufle"...

Alors comment peut-on voir dans la devanture d'un magasin à la mode de la rue commerçante des Bons Enfants de Saint-Pierre une affiche qui annonce "les savates nouvelles sont arrivées" ?


Tout simplement car le mot "savate" est utilisé ici pour désigner une chaussure toute simple, à savoir une semelle, retenue au pied avec une lanière coincée entre deux orteils (elle est aussi appelée "deux doigts"). Trêve de mystère, c'est généralement ce que nous appelons en métropole une tong. Et en effet j'ai découvert à cette occasion un wiki des expressions régionales qui nous traduit la "savate deux doigts" en "tong".

La tong a bien sûr son article sur wikipedia qui nous apprend qu'elle fut inventée par les égyptiens, qu'elle s'appelle savate ou claquettes dans la France d'outre-mer et que le Brésil est le premier producteur mondial.

On en trouve presque partout ici : dans les supermarchés, dans les librairies, etc.

On en trouve surtout aux pieds des réunionnaises et des réunionnais. Et à nos pieds aussi : nous avons adopté la coutume locale car elle est bien pratique et confortable par ces chaleurs.



C'est un élément de la tradition, de la culture de l'île, à tel point que certains réunionnais, comme Daniel Waro célèbre chanteur de maloya, ont couru le Grand Raid de la Réunion (plus de 160km, 9000m de dénivelé positif) en savates ! Au départ chaussure bon marché, elle est devenue aujourd'hui tendance.

Voici un article du blog "dallems" qui nous montre quelques aspects de la culture réunionnaise liées à la savate. Ainsi les garçons adolescents n'en portent pas, cela ne se fait pas, ils portent des chaussures fermées.

Pour terminer, évoquons comment se termine la vie des savates, grâce à une société kenyane, "ocean Sole", qui les recycle en figurines.

dimanche 10 novembre 2013

Excursion dans le Sud Sauvage

forêt primaire de Mare Longue
Nous avons pris aujourd'hui la direction des environs de Saint-Philippe, plus au sud-est, pour une ballade en famille. Nous avions laissé de côté certaines ballades lors de notre précédent passage à Saint-Philippe, à savoir entre autre le sentier botanique de Mare Longue. C'est un sentier à travers l'une des dernières forêts primaires de basse altitude de l'île. Une forêt primaire, appelée couramment forêt vierge, est une forêt intacte qui n'a donc jamais été ni exploitée, ni fragmentée ni influencée par l'homme(selon wikipedia ici). Jeudi lors de notre randonnée, Aurore et moi avons traversé une forêt primaire à environ 1500m d'altitude. Ici, nous sommes à 250m d'altitude.

bois change écorce
Ce sentier botanique offre au promeneur des panneaux indiquant le nom des différents arbres, les fameux "bois de couleur". Et il y en a vraiment de toutes sortes avec des noms tous plus étonnant les uns que les autres : bois de pomme blanc, bois de remparts (les hautes falaises qui bordent certaines rivières), bois noir des hauts.
Celui photographié à gauche est le bois change écorce qui change son écorce en permanence.
Le sentier est  couvert de pierres volcaniques, il est très accidenté, car la forêt est installée sur une coulée de lave. Il vaut mieux avoir de bonnes chaussures. Il est également parcouru de nombreuses racines comme on peut le voir sur la photo ci-dessous car les arbres, très anciens, vont chercher là où ils peuvent leurs ressources dans cet environnement rocheux.
racines sur le sentier botanique

Pour en savoir plus, visitez les pages consacrées à cette forêt et ce sentier botanique sur les sites de l'ONF et de Réunion Tourisme.

Nous sommes allés déjeuner dans un snack au Souffleur d'Arbonne. A déconseiller : nous avons attendu près d'une heure et les steaks hachés étaient trop cuits. Mais on nous en a servi un autre moins cuit tout de même, il paraît d'après la serveuse qu'ici on ne demande pas aux clients car tout le monde mange bien cuit. Il faut cependant reconnaître que le carry de porc aux palmistes (au coeur de palmier) aux lentilles de Cilaos état délicieux.

Il fait chaud aujourd'hui en bord de mer, 30°C, et 25°C à la maison dans les Hauts.

Nous avons ensuite flâné un peu en bord de mer sur le site du Souffleur d'Arbonne et pris quelques belles photos.

Souffleur d'Arbonne

Souffleur d'Arbonne

Souffleur d'Arbonne

Nous avons alors repris la voiture pour traverser Saint-Philippe et poursuivre jusqu'au lieu-dit La Cayenne où nous avons rejoint le Dos de Baleine où se trouve le puits arabe (construit selon la technique qu'on voit en Arabie mais par l'administration coloniale française au XIXème siècle). C'est un lieu de pique-nique dominical et en ce week-end de 3 jours pour le 11 novembre, avec ses nombreux kiosques ombragés et le bord de mer qui rendent plus supportable la température de début d'été de 30°C, la fréquentation était impressionnante.

Pique-nique au Dos de Baleine
Les marmites de carry sont de sortie
Nous avons traversé la zone de pique-nique pour rejoindre la balade qui parcourt la coulée de lave de 1986 qui a fait gagner à l'île 30 ha sur l'océan ! Il était 14h30 et le soleil chauffait la roche basaltique noir. Nous avons parcouru 500m au bord de l'océan. Nous avons marché sur une arche de basalte au dessus d'un souffleur.
Passage sur une arche de basalte
La mer se jette sous l'arche en éclaboussures violentes

Le chemin s'éloigne ensuite du bord de mer pour remonter une coulée de lave.
coulée de lave
 Sous cette coulée de lave, Angélique a découvert un tunnel de lave. Il y en a de très nombreux et de très long et des guides sont spécialisés dans la visite de ces tunnels. C'est la spéléologie de l'île de La Réunion.

entrée d'un tunnel de lave
Dans le tunnel de lave
Mais il nous restait au moins une heure de marche pour faire la boucle qui passe par la pointe de la Table. Cela nous a paru trop difficile à cette heure de l'après-midi, en plein soleil avec la température de 32°C, de poursuivre cette ballade. Nous avons décidé de rebrousser chemin et de remettre le reste du circuit à plus tard.


dimanche 27 octobre 2013

Premier tr'ail : ma course de l'ail

Nous étions environ 370 coureurs à nous élancer vers 7h du matin sur le parking de la plage de Grande Anse. J'étais seul entouré d'inconnus depuis mon arrivée au point de rassemblement puis dans la navette et sur l'aire de départ. J'ai reconnu Pascal Blanc qui avait fini 3ème du Grand Raid une semaine plus tôt (il courra en fait avec son fils en guise de récupération, me dira ce dernier à l'arrivée). Juste au moment du départ, dans le paquet des coureurs prêts à s'élancer, je me suis retrouvé à côté d'un voisin que je rencontre à la sortie de l'école et aussi à côté de mon facteur. C'est cela une course locale ! Il y avait aussi le maître d'école de ma fille comme je l'ai su après par elle mais je ne l'ai pas vu lui.

Voilà la photo du super-héros qui a réussi à finir sa première course de montagne, la course de l'ail de Petite-Ile.


Je porte le tee-shirt offert 8 jours plus tôt par nos amis de Saint-Denis pour mon anniversaire, avec beaucoup d'à-propos car c'était le week-end du Grand Raid de La Réunion.
 
En fait, pas si super-héros que cela. Sur la photo à gauche qui précède celle ci-dessus de quelques secondes, on pourra voir que ma foulée n'est pas très légère, pas très aérienne (les deux pieds sont au niveau du sol !). On peut même dire que je me traînais. En effet la photo est prise après 1h35 et 11,5 km de course, à l'arrivée à Manapany-les-Hauts c'est-à-dire à côté de chez nous, à 600m d'altitude (nous sommes partis du niveau de la mer). C'est là que m'attendait ma famille bien sûr. Mais pour moi et ceux qui couraient à mon allure, nous étions devenus marcheurs depuis un moment, après avoir dépassé l'église de Petite-Ile. J'avais moi-même tenu en courant jusqu'au moment où nous quittions la route Joseph Lacarre pour prendre le chemin qui descend dans la ravine de Petite-Ile, soit environ 9km et 1h04, altitude 380m, quand beaucoup autour de moi marchaient depuis 400 ou 500m. Mais à l'arrivée au rendez-vous avec mes chéries, je me suis remis à courir autant que possible, pour forcer leur admiration ou pour les rassurer, qui sait.

La suite de la montée a été difficile pour moi. Par contre sur le chemin dans les sous-bois j'ai vu deux femmes me dépasser tout en bavardant comme si elles prenaient le thé ensemble ! J'étais vert (et ce n'était pas par militantisme écologiste). Je suis arrivé au sommet en 2h, après environ 1000m de dénivelé positif cumulé, pour un ravitaillement fort attendu. J'ai pris cinq minutes et je suis parti dans la descente à toute allure, laissant tout le monde sauf une femme derrière moi. Peut-être trop vite. La fin du parcours après cette descente était presque horizontale comparée à ce qui avait précédé, mises à part deux ravines assez difficiles. Mais bientôt je n'avais plus de jambes et j'ai dû me remettre à marcher jusqu'à l'arrivée en centre ville où m'attendait la famille.

Raymond Fontaine 2ème en partant de la gauche
Le premier coureur a fini en 1h25, 4'30" avant le second mais ce vainqueur n'est pas n'importe qui : c'est Raymond Fontaine, un voisin mais surtout le grand champion de Petite-Ile, 8 fois champion de France de course de montagne et champion de France cette année de kilomètre vertical ! Membre du club de Petite-Ile (le COSPI) il était également co-organisateur de la course qu'il a gagné ! D'où un article amusé du Journal de l'Ile de la Réunion (voir la dernière phrase). Voir aussi l'article d'après course.


Il est très sympathique et nous nous voyons presque tous les jours à la sortie de l'école pour récupérer nos filles qui sont dans la même classe.
C'est Freddy Thevenin, 2ème du Grand Raid et 1er réunionnais, entraîné par Pascal Blanc, qui lui a remis la coupe.
J'ai terminé 295ème sur 370 en 2h51. J'avais deux objectifs : terminer et en moins de 3h. Ils ont tous deux été atteints, j'étais donc très satisfait. La dernière coureuse est arrivée après 3h58, le dernier homme après 3h31, mon résultat n'est donc pas mauvais. Pascal Blanc terminera 113ème en 2h15 avec son fils 112ème. Le maître d'école terminera 47ème en 1h57, il fait de la course à pied depuis longtemps. L'autre voisin que je vois à la sortie de l'école devra abandonner au sommet pour cause de crampes.

J'ai gagné un tee-shirt de "finisher" sur lequel est écrit "ail crossed the line" (sic) et aussi, une magnifique botte d'ail !


P.S. : un 3ème voisin avec qui Raymond le 2ème voisin se retrouvent toujours devant l'école m'expliquera plus tard que de son côté il prépare le Grand Raid pour 2015 avec un programme de courses d'ici là. Décidément, tout le monde court ici.

Voiture de rêve d'Aurore !

Ça se passe de commentaires...!  :-)





Prêt pour le départ

Il est 4h30 (en métropole vient d'avoir lieu le passage à l'heure d'hiver et donc le décalage horaire sera maintenant de trois heures) et je suis prêt pour rejoindre le départ de la course de l'ail, malgré deux nuits entrecoupées de quintes de toux. Je dois rejoindre le centre ville où des navettes nous emmèneront à la plage de Grand'Anse où sera donné le départ.

Le détail du parcours a été mis à jour sur le site de l'organisation : http://gfol1.cospi.org/download/Course_details_IGN_parcours_ws1017108918.pdf

mercredi 9 octobre 2013

Ail ail ail la rando course des Margosiers

J'ai repris mon entraînement à la course à pied fin août afin de préparer la course de l'ail qui se déroulera à Petite-Île même le 27 octobre soit dans un peu plus de deux semaines. Il s'agit d'un trail (course à pied sur terrain naturel) "court" de 20 km de distance et de 1100m de dénivelé positif, de la plage de Grande Anse jusqu'au Domaine du Relais, du nom du relais hertzien juste au-dessus de chez nous, à 785m d'altitude... Selon la Fédération Française d'Athlétisme, il faut même l'appeler une course nature et pas un trail court car elle fait moins de 21 km. Enfin pas beaucoup moins...

Certains se diront que c'est une folie. Je n'étais moi-même pas loin de le penser au début. D'autres, familiers de cette discipline, se diront que c'est léger. Rendez-vous compte : dans une semaine aura lieu le mythique Grand Raid de la Réunion, la Diagonale des Fous : 164 km et 9900m de dénivelé positif ! Sans doute la course la plus dure de sa catégorie voire de toutes. Le champion mondial de cette discipline, le coureur des cimes, l'Espagnol Kilian Jornet vainqueur des éditions 2010 et 2012 viendra défendre son titre.

Ici à la Réunion la marche et la course nature sont comme un héritage culturel. Le relief de l'île, la présence des cirques, en particulier Mafate, habité mais inaccessible par quelque route que ce soit, la nature magnifique, le volcan et ses éruptions dont on s'approche par curiosité malgré le danger, les esclaves "marrons" s'échappant pour se cacher dans les endroits les plus reculés, font que la marche et même la course dans la nature sont ancrées dans la culture (comme quoi nature et culture peuvent faire bon ménage).

Je me contenterai de la course de l'ail. Je m'entraîne donc depuis fin août, à raison de trois séances par semaine. La semaine dernière j'ai couru un total de 26 km en 3h15.

Aujourd'hui j'ai fait une rando-course sur la Boucle des Margosiers, un circuit de randonnée qui part du village de Plaine des Grègues où se trouve la fameuse Maison du Curcuma, au nord de Saint-Joseph, à 15min de chez nous. D'après www.randopitons.re c'est une randonnée de 4 à 5 heures. Je l'ai faite en 2h35 puisque j'ai couru dès que je pouvais, c'est-à-dire en dehors de montées en escalier. Au début c'est le même parcours que la boucle du curcuma que nous avons faite en septembre. J'ai utilisé une app de suivi de parcours sur mon téléphone équipé d'un GPS et vous pouvez voir le parcours capturé sur internet avec toutes les photos. D'après le GPS la boucle faisait 14,4 km avec un dénivelé positif de 1420m. Parfois le GPS exagère les dénivelés, ainsi il me trouve 440 m de dénivelé positif quand je cours 24 fois autour du stade régional d'athlétisme, rigoureusement plat. Mais dans le cas d'aujourd'hui la courbe ne présente pas d'accidents douteux.

J'ai démarré à 7h30. Le calme sur le circuit était impressionnant. Je n'ai rencontré personne sauf un vieil ouvrier qui taillait au sabre des rondins de bois pour entretenir les marches sur le circuit. Il doit y avoir des centaines de ces marches et en voici un aperçu en photo.



Une grande partie de la randonnée se passe en sous-bois mais on longe la rivière des remparts de Saint-Joseph et parfois la vue est totalement dégagée et dévoile un paysage splendide.





Un dernier regard en arrière sur les montagnes que j'ai parcouru ce matin avant de quitter les lieux :



dimanche 22 septembre 2013

Week-end adrénaline - Merci Marie !

Ce week-end nous avons laissé Angélique chez des amis à Saint-Denis ce qui nous a permis d'organiser un week-end d'activités pour les grands avec Chloé. Comme elle a dit : "Depuis la naissance d'Angélique, soit depuis mes 8 ans, je n'avais jamais eu un week-end seule avec vous 2 !". Angélique a été très peu gardée, au mieux une nuit. Elle était donc ravie car c'était un week-end "rien que pour elle !". Merci à Marie et sa famille qui ont eu cette gentillesse.

Samedi matin nous sommes partis pour le Manapany Surf Festival où nous espérions voir la compétition de surf "et les beaux surfeurs" dis Aurore ! Malheureusement elle a été annulée pour cause de décret préfectoral qui interdit le surf et la baignade en dehors des lagons... Dommage.

Nous sommes allés l'après-midi au Laser Quest de Saint-Pierre pour deux parties très disputées. Nous étions tous les trois dans la même équipe pour des parties de deux équipes de 9 ou 10 joueurs. Nous avons eu un peu de mal il faut l'avouer, surtout face à certains joueurs apparemment entraînés. En particulier un certain Dante, au tableau des meilleurs scores d'août et qui a aussi gagné les deux parties que nous avons jouées et une troisième avant nous ! Mais nous nous sommes bien amusés.

Le soir nous sommes allés voir le film Lone Ranger, un film de genre western de 2h30 avec Johnny Depp, au cinéma de Petite-Ile, le Fangourin, pour 3 euros par personne.

Nous avons réussi à nous inscrire à la dernière minute samedi pour un vol de parapente dimanche matin avec Azurtech à Saint-Leu. En fait Saint-Leu est le spot principal de parapente de l'île et toutes les entreprises de parapente y sont, comme on peut le voir sur le site officiel du tourisme à la réunion www.reunion.fr en sélectionnant en bas à droite la catégorie "parapente".

Nous n'avions jamais pratiqué le parapente et nous pensions ne jamais le faire, mais Chloé en avait très envie. Angélique aussi d'ailleurs mais elle est un peu petite pour cela à notre goût.

L'arrivée sur les lieux a été très pénible car nous avons fait l'erreur de sortir de la route des Tamarins au sud de Saint-Leu et nous avons mis 35 minutes pour traverser cette petite ville car c'était le jour d'une fête religieuse, la fête de la Salette. Nous sommes donc arrivés avec 1/4 d'heure de retard au rendez-vous, bien stressés. Ce fut l'occasion d'apprendre un peu plus le rythme réunionnais beaucoup plus cool, à savoir que le van devant nous emmener sur l'aire de décollage n'est parti qu'une demi-heure plus tard.

Comme a dit mon moniteur, il y avait tempête de ciel bleu, quasiment sans nuages, des conditions comme il y en a une dizaine de jours par an.

Nous avons décollé l'un après l'autre à 800m, chacun avec un moniteur différent en tandem, pour un vol d'environ 35 min.

Profitant des courants ascendants nous sommes monté à environ 1200m. Nous avons tournoyé un bon moment pour profiter du paysage.



Nous sommes passé au-dessus de la route des Tamarins où une parapentiste peu sûre d'elle s'était posée quelques minutes auparavant en plein sur le terre-plein central créant un bouchon qui avait déjà disparu !

Après 30 minutes de vol, les débutants que nous sommes commençaient à être un peu barbouillés, sauf Chloé qui n'a pas non plus le mal de mer, la veinarde. Nous sommes arrivés au-dessus du lagon afin de nous poser doucement sur la plage.
A cette occasion nous avons pu voir nager de grosses tortues dans les bassins de Kelonia (en bas à droite sur la photo).