Les reliefs de cette île volcanique, allant du niveau de la mer à 3000 m sur une distance relativement courte, les paysages variés allant de la forêt primaire au désert de roches autour du volcan, de la plage de sable aux champs de canne à sucre à perte de vue, en font un terrain de jeu attractif.
Une épreuve de trail emblématique se tient ici chaque année en octobre : le Grand Raid de La Réunion, appelé aussi la Diagonales des Fous. 164 km de distance et 9.900 m de dénivelé positif cumulé, traversant du Sud au Nord l’Île de la Réunion ! Les plus lents le parcourent en 3 jours et les plus rapides en 25h. J'ai cru un moment pouvoir tenter le pari, un habitant de mon ancienne ville en région parisienne m'ayant dit, du haut de sa soixantaine, que c'était faisable, qu'il l'avait fait plusieurs fois et qu'on peut toujours le faire en marchant. Mais ce ne sera pas possible car cette année, pour s'inscrire il faut justifier d'avoir auparavant terminé une course d'une difficulté minimale, par exemple une course de 60 km et 2500 m de dénivelé positif ou une course toute plate de 85 km. De plus les inscriptions sont limitées et étaient complètes début juillet.
Je me suis plus modestement rabattu sur une course de 10 km qui aurait lieu dans notre ville de Petite-Île le 11 août, les foulées petite-iloises.
Pour mon premier parcours d'entraînement j'ai fait simple. Je suis parti en courant de la maison et j'ai pris la route Hubert Delisle (D3) qui traverse les hauts devant chez nous. Le dénivelé est quasiment nul. J'ai couru le long de la route pendant une quinzaine de minute, j'ai passé le radier de la ravine Manapany et à l'intersection avec la D32 j'ai fait demi-tour. Au total environ 4 km en 25 minutes pour débuter.
Le problème c'est que c'est une route et dans le hauts à La Réunion cela signifie beaucoup de virage donc mauvaise visibilité et donc danger. On se retrouve brutalement nez-à-nez avec une voiture qui déboule en face au détour d'un virage et il n'y a pas de bas-côté, juste un fossé côté opposé à la mer. Aurore et les filles m'ont demandé de ne plus courir sur route mais dans les sentiers. Près de chez nous cela veut dire beaucoup de dénivelé...
Pour mon deuxième parcours je suis descendu vers le centre ville de Petite-Île, dans les champs de canne. Cette fois, pas de route, seulement les chemin à ravers les champs. J'ai rencontré quelques ouvriers agricoles car la campagne de la récolte de la canne vient de commencer. Distance d'environ 4,7 km mais cette fois 150 m de dénivelé de haut en bas et une fois en bas retour obligatoire au point de départ. Durée 42 min.
C'est surprenant de courir à travers les champs de cannes. Elles sont hautes, je dirais environ 2,50 m. Même si le sentier fait deux mètres de large environ, les cannes font parfois comme un tunnel. Certains sentiers sur la carte se terminent en cul-de-sac : impossible de passer à travers un champ de canne, c'est trop dense.
Et puis aujourd'hui, en sortant dans la rue pour prendre le courrier dans la boîte aux lettres, je me suis fait une entorse à la cheville... Bien sûr ici il n'y a pas de trottoir, la rue est en pente, sur le côté du bitume il y a un trou creusé par les pluies. Alors voilà, il n'y aura pas de foulées petite-iloises pour moi, partie remise pour la course.
Franck
Je me suis plus modestement rabattu sur une course de 10 km qui aurait lieu dans notre ville de Petite-Île le 11 août, les foulées petite-iloises.
Pour mon premier parcours d'entraînement j'ai fait simple. Je suis parti en courant de la maison et j'ai pris la route Hubert Delisle (D3) qui traverse les hauts devant chez nous. Le dénivelé est quasiment nul. J'ai couru le long de la route pendant une quinzaine de minute, j'ai passé le radier de la ravine Manapany et à l'intersection avec la D32 j'ai fait demi-tour. Au total environ 4 km en 25 minutes pour débuter.
Le problème c'est que c'est une route et dans le hauts à La Réunion cela signifie beaucoup de virage donc mauvaise visibilité et donc danger. On se retrouve brutalement nez-à-nez avec une voiture qui déboule en face au détour d'un virage et il n'y a pas de bas-côté, juste un fossé côté opposé à la mer. Aurore et les filles m'ont demandé de ne plus courir sur route mais dans les sentiers. Près de chez nous cela veut dire beaucoup de dénivelé...
Pour mon deuxième parcours je suis descendu vers le centre ville de Petite-Île, dans les champs de canne. Cette fois, pas de route, seulement les chemin à ravers les champs. J'ai rencontré quelques ouvriers agricoles car la campagne de la récolte de la canne vient de commencer. Distance d'environ 4,7 km mais cette fois 150 m de dénivelé de haut en bas et une fois en bas retour obligatoire au point de départ. Durée 42 min.
C'est surprenant de courir à travers les champs de cannes. Elles sont hautes, je dirais environ 2,50 m. Même si le sentier fait deux mètres de large environ, les cannes font parfois comme un tunnel. Certains sentiers sur la carte se terminent en cul-de-sac : impossible de passer à travers un champ de canne, c'est trop dense.
Et puis aujourd'hui, en sortant dans la rue pour prendre le courrier dans la boîte aux lettres, je me suis fait une entorse à la cheville... Bien sûr ici il n'y a pas de trottoir, la rue est en pente, sur le côté du bitume il y a un trou creusé par les pluies. Alors voilà, il n'y aura pas de foulées petite-iloises pour moi, partie remise pour la course.
Franck