Ce samedi après-midi nous sommes retournés à Grande Anse, au bas de Petite Ile. Nous y avons fait à nouveau comme en juillet la balade qui fait le tour du promontoire appelé Piton Grande Anse mais en partant du parking de la plage. Nous avons trouvé cette balade sur le site des Sentiers Marmailles* de l'Office National de Forêts (ONF). C'est la première balade que nous ayons faite car la plus proche. Elle est courte, une trentaine de minutes, mais pentue, environ 300m de dénivelé positif et des escaliers assez raides.
Mais même Angélique du haut de ses six ans la fait en galopant. De plus presque toute la balade est à l'ombre d'une forêt. Elle est agrémentée de plusieurs points de vue remarquables. Au sommet on a une vue splendide sur la côte vers l'ouest avec au pied du piton la fameuse plage de Grande Anse avec sa bande sable doré, ses palmiers et cocotiers et son bassin de roches volcaniques qui protège les baigneurs des requins. On domine l'océan et la fois précédente nous y avions vu des jets d'eau qui devaient être ceux d'une baleine et son baleineau.
Un peu plus loin on passe de l'autre côté du piton et l'on a une vue sur l'autre partie de la côté, vers l'Est, à hauteur de Cap Rond. On peut alors voir la minuscule île appelée Petite Ile, la seule île sur la côte de l'île de la Réunion et qui a donné son nom à la ville que nous habitons.
Nous avons terminé la boucle, nous avons goûté à un bar du parking et nous avons rejoint la plage où Angélique a pu observer des "millions" de poissons dans le bassin. De la plage on peut voir le piton que nous venions de gravir.
J'ai profité de cette escapade pour reprendre mon entraînement à la course après un mois d'interruption pour cause d'entorse. Je suis reparti sur le même sentier et j'ai fait 2 fois la boucle en courant. Mais soyons honnête, on ne court pas dans une telle montée sauf à être déjà bien entraîné. Je suis plutôt monté en marchant vite et j'ai dévalé les descentes en courant. Au final, 3,2km et 640m de dénivelé positif en 30 minutes, d'après l'application Nike+ que j'ai installée sur mon téléphone Android Sony Experia.
* "Les marmailles" en créole signifie "les enfants"
samedi 31 août 2013
Balade à Grande Anse
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Pays/territoire :
Grande Anse, Réunion
jeudi 29 août 2013
Un matin au pays des arcs-en-ciel
Pays/territoire :
Petite Île, Réunion
dimanche 25 août 2013
Tous au jardin !
Aujourd'hui dimanche il fait très beau. Les filles ont lavé la voiture, ces petites mignonnes, Franck a taillé les haies qui ont poussé par endroits depuis notre arrivée et Aurore a tondu la pelouse (c'est ça l'hiver austral à La Réunion). Allez, tous au jardin !
Pays/territoire :
Petite Île, Réunion
Nos voisines les bibes
Nous avons des voisines fort impressionnantes. Heureusement que ce ne sont pas des colocataires, ce qui voudraient dire qu'elles vivraient dans la maison ! Vous allez aisément comprendre pourquoi. Je les qualifierais plutôt de voisines car elles vivent dans notre jardin.
Il s'agit d'araignées. Quoi de plus banal me direz-vous. Nous sommes habitués à les côtoyer en métropole. En particulier les faucheux aux longues pâtes fines. Ils s'appellent opilions, ce qui est pour moi l'occasion de découvrir que ce ne sont pas des araignées, contrairement à ce qu'on pense habituellement. Ils se ressemblent quand même beaucoup je trouve, d'un point de vue d'humain.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos araignées. Celle de chez nous n'ont pas vraiment la même dimension. Comment vous dire... Elles sont énormes. Voyez vous-même à côté de mon pouce.
Avouons que la première fois que nous sommes arrivés dans le jardin, ce fût un choc. Cependant Angélique les aime bien, elle les trouve belles et s'est même amusée à les faire bouger en touchant leur toile. Depuis qu'elle est toute petite elle s'intéresse aux insectes et les côtoient facilement. Il y a d'intéressantes histoires sur ses expériences entomologiques en petite section de maternelle. Vers de terre, mouches et cafards sont ses amis. Il ne faut pas leur faire de mal. Je raconterai plus tard l'histoire de son ami le cafard trouvé dans la maison peu après notre arrivée. Peut-être est-ce un effet des lectures des Drôles de petites bêtes d'Antoon Kings (qui est né en 1962 à Fourmies dans le Nord, tiens-tiens, Fourmies, intéressant comme nom). Par contre elle n'aime pas trop les fourmis ni les araignées quand elles sont dans la maison.
Lorsque nous sommes venus dans la maison dix jours fin avril-début mai, ces araignées étaient bien plus nombreuses, environ une douzaine dans tout le jardin. Il semblent qu'elles disparaissent progressivement en hiver. Celle de la photo ci-dessus a d'ailleurs disparu deux jours après que j'ai pris ces photos. Aujourd'hui il n'en reste que deux en photo ci-dessous, l'une à côté de la piscine sur un palmier et l'autre au dos jaune sur la barrière avec le terrain voisin.
Finalement ces araignées sont plutôt décoratives. Elles ne bougent pratiquement jamais de leur toile qui par contre est assez grande et solide, proportionnelle à leur taille. Aurore en a vu une sur un mur extérieur de la maison, restée au même endroit pendant des jours.
En cherchant je n'ai pas mis longtemps à trouver cette page sur les araignées à La Réunion où j'ai retrouvé "nos" araignées dans le paragraphe consacré aux araignées tisseuses de toile par Christian Guillermet. Il s'agit dont de la Nephila nigra et de la Nephila inaurata appelées ici à La Réunion bibe.
J'ai trouvé un peu plus d'informations encore sur la page de Wikipedia consacrée à ces jolis bestioles appelées en français néphile dorée.
Allez, encore deux beaux portraits des voisines.
Pour finir, voici le lien du site de Christian Guillermet consacré aux insectes de l'Ile de La Réunion.
Il s'agit d'araignées. Quoi de plus banal me direz-vous. Nous sommes habitués à les côtoyer en métropole. En particulier les faucheux aux longues pâtes fines. Ils s'appellent opilions, ce qui est pour moi l'occasion de découvrir que ce ne sont pas des araignées, contrairement à ce qu'on pense habituellement. Ils se ressemblent quand même beaucoup je trouve, d'un point de vue d'humain.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos araignées. Celle de chez nous n'ont pas vraiment la même dimension. Comment vous dire... Elles sont énormes. Voyez vous-même à côté de mon pouce.
Avouons que la première fois que nous sommes arrivés dans le jardin, ce fût un choc. Cependant Angélique les aime bien, elle les trouve belles et s'est même amusée à les faire bouger en touchant leur toile. Depuis qu'elle est toute petite elle s'intéresse aux insectes et les côtoient facilement. Il y a d'intéressantes histoires sur ses expériences entomologiques en petite section de maternelle. Vers de terre, mouches et cafards sont ses amis. Il ne faut pas leur faire de mal. Je raconterai plus tard l'histoire de son ami le cafard trouvé dans la maison peu après notre arrivée. Peut-être est-ce un effet des lectures des Drôles de petites bêtes d'Antoon Kings (qui est né en 1962 à Fourmies dans le Nord, tiens-tiens, Fourmies, intéressant comme nom). Par contre elle n'aime pas trop les fourmis ni les araignées quand elles sont dans la maison.
Finalement ces araignées sont plutôt décoratives. Elles ne bougent pratiquement jamais de leur toile qui par contre est assez grande et solide, proportionnelle à leur taille. Aurore en a vu une sur un mur extérieur de la maison, restée au même endroit pendant des jours.
En cherchant je n'ai pas mis longtemps à trouver cette page sur les araignées à La Réunion où j'ai retrouvé "nos" araignées dans le paragraphe consacré aux araignées tisseuses de toile par Christian Guillermet. Il s'agit dont de la Nephila nigra et de la Nephila inaurata appelées ici à La Réunion bibe.
Nephila nigra |
Nephila inaurata |
Allez, encore deux beaux portraits des voisines.
Pour finir, voici le lien du site de Christian Guillermet consacré aux insectes de l'Ile de La Réunion.
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Petite Île, Réunion
samedi 24 août 2013
Logiciel libre à Saint Joseph
Le hasard a voulu que se tienne en août à Saint Joseph, donc juste à côté de chez nous, à 20 minutes, les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre décentralisées. Alors j'en ai profité pour garder le contact avec mon métier, l'informatique, mais aussi m'ouvrir à un aspect auquel je suis moins habitué, celui des logiciels libres. Bien sûr j'en utilise, Firefox en particulier, mais je ne côtoie pas le monde de leur conception. Cela m'a également permis de rencontrer des professionnels, sociétés de service développant et offrant des services par exemple autour de solutions ERP en logiciel libre ou développeurs indépendants, et des bénévoles d'associations. Une veille qui m'a montré que je reste passionné par l'informatique et les logiciels.
Ce qui est amusant c'est qu'à la même période je lisais la biographie de Steve Jobs qui a lui été un fervent défenseurs des solutions fermées logicielles et matérielles pour assurer une expérience optimale aux utilisateurs des solutions d'Apple.
Franck
Ce qui est amusant c'est qu'à la même période je lisais la biographie de Steve Jobs qui a lui été un fervent défenseurs des solutions fermées logicielles et matérielles pour assurer une expérience optimale aux utilisateurs des solutions d'Apple.
Franck
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Saint-Joseph, Réunion
jeudi 22 août 2013
Menu de la cantine scolaire
Nous avons trouvé intéressant de vous donner un aperçu des repas à la cantine d'Angélique qui donnent une idée du régime alimentaire ici. On peut y voir l'importance du riz. Ce qui est drôle c'est qu'Angélique se souvient exactement de ce qu'elle a mangé (c'est bien que les dames de service leur disent ce qu'ils mangent) et on avoue qu'on a fait une tête un peu ahurie quand elle nous a dit "j'ai mangé du Rougail Evis" ! Ptdr !
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Petite Île, Réunion
lundi 19 août 2013
Rentrée des classes
C'était la rentrée des classes ce matin. Elle a lieu deux semaines plus tôt qu'en métropole afin d'avoir deux semaines de plus en été (ici), pendant les vacances de décembre-janvier.
Angélique rentrait en cours préparatoire. C'était une marche à franchir, avec en plus l'arrivée dans une toute nouvelle école. Nous avions rencontré le directeur et le maître de la classe de CP lors de notre voyage préparatoire des vacances de Pâques et nous avions visité l'école, ce qui lui permettait de ne pas être totalement perdue. Mais elle ne connaissait personne, sauf les deux voisines rencontrées deux jours avant mais qui ne sont pas dans la même classe, l'une allant en maternelle et l'autre en CM1.
La rentrée s'est faite sous le soleil, il faisait déjà bien chaud à 8h00 du matin. Ce qui est agréable c'est que l'école Le Vetyver est en face de la maison, de l'autre côté de la rue, aussi le trajet est ultra-rapide. Nous pouvons donc aussi la voir courir et jouer en récréation.
L'école a un blog régulièrement mis à jour : http://bloc-note.ac-reunion.fr/petite-ile-le-vetyver/. Mais nous avons été plus rapide qu'eux pour bloguer sur la rentrée.
La rentrée de Chloé au collège se fera demain matin. Pour elle ce sera à 7h30. Elle devra prendre un bus en face de la maison à 6h30, levé à 5h ! C'est moins drôle...
Angélique rentrait en cours préparatoire. C'était une marche à franchir, avec en plus l'arrivée dans une toute nouvelle école. Nous avions rencontré le directeur et le maître de la classe de CP lors de notre voyage préparatoire des vacances de Pâques et nous avions visité l'école, ce qui lui permettait de ne pas être totalement perdue. Mais elle ne connaissait personne, sauf les deux voisines rencontrées deux jours avant mais qui ne sont pas dans la même classe, l'une allant en maternelle et l'autre en CM1.
La rentrée s'est faite sous le soleil, il faisait déjà bien chaud à 8h00 du matin. Ce qui est agréable c'est que l'école Le Vetyver est en face de la maison, de l'autre côté de la rue, aussi le trajet est ultra-rapide. Nous pouvons donc aussi la voir courir et jouer en récréation.
L'école a un blog régulièrement mis à jour : http://bloc-note.ac-reunion.fr/petite-ile-le-vetyver/. Mais nous avons été plus rapide qu'eux pour bloguer sur la rentrée.
La rentrée de Chloé au collège se fera demain matin. Pour elle ce sera à 7h30. Elle devra prendre un bus en face de la maison à 6h30, levé à 5h ! C'est moins drôle...
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Petite Île, Réunion
mercredi 14 août 2013
Scénario catastrophe au milieu des cannes
Nous avons eu une sacrée frayeur aujourd'hui en prenant la route qui descend à travers les champs de canne, en dessous de chez nous. Aurore avait rendez-vous chez le dentiste à 8h30 et nous étions juste dans les temps. Après ce rendez-vous nous devions partir pour Saint-Pierre, à vingt minutes de Petite-Ile, pour emmener Angélique à son stage de voile qui commence à 10h.
Nous avions depuis deux jours la voiture que nous avons fait transporter par bateau de métropole et nous étions si contents de l'avoir récupéré après avoir utilisé pendant un mois des Renault Symbol de location, vraiment pas chères (14 euros par jour) mais en mauvais état.
Nous avions parcouru quelques centaines de mètres quand j'ai voulu freiner dans la pente qui fait à cet endroit environ 12%. C'est alors que j'ai découvert que je n'avais plus de freins ! Un coup d'oeil au tableau de bord me montra que le contact était coupé. Coup de sang ! J'annonce à mes chères passagères que je n'ai plus de frein. Devant nous, tout près, arrive le prochain virage, car ici les virages sont très rapprochés sur les routes qui traversent les champs de cannes.
Pour ajouter à un tableau déjà sombre, ce virage est l'un des virage en épingle à cheveux de la descente (voir sur Google Maps). Et pour corser le tout, comme si ce n'était pas suffisant, c'est alors qu'une voiture fait son apparition dans le virage venant vers tout.
J'ai serré le frein à main. La voiture a chassé un peu sur le côté, elle menaçait de glisser dans le fossé qui dans le virage fait bien 50cm de profondeur (voyez un peu sur la photo le fossé de gauche pour avoir un aperçu...). Nous avons croisé la voiture, j'ai négocié le virage et j'ai arrêté la voiture au virage suivant. Ouf !
Aucun voyant allumé. J'ai redémarré le moteur. Pas de problème apparent. Il y avait ce rendez-vous chez le dentiste à honorer. Je suis reparti, prudemment. Un peu plus loin, rebelote. Ca recommence, plus de frein, mais cette fois j'étais prêt.
Et puis ensuite cela ne s'est pas reproduit. Aurore est arrivée à l'heure à son rendez-vous. Mais la pauvre Angélique a manqué sa séance de voile. Nous avons passé la matinée à contacter l'assistance de Groupama, attendre le remorqueur, trouver un loueur et récupérer la voiture. Heureusement que j'avais assuré la voiture avant de la récupérer car bien que le contrat d'assurance de métropole couvrait aussi les départements d'outre-mer, ils n'auraient pas pu gérer le dépannage, n'ayant pas de contacts locaux avec remorqueurs, loueurs, etc. L'assistance Groupama a été efficace et agréable, le remorqueur est arrivé rapidement. J'ai trouvé une voiture quasi immédiatement chez JSB Location avec qui j'avais déjà eu affaire auparavant, avant les Renault Symbol.
J'attends le diagnostic du garage Volkswagen Cotrans de Saint-Pierre, peut-être une panne électronique due à l'humidité sur le bateau. A suivre...
Franck.
Nous avions depuis deux jours la voiture que nous avons fait transporter par bateau de métropole et nous étions si contents de l'avoir récupéré après avoir utilisé pendant un mois des Renault Symbol de location, vraiment pas chères (14 euros par jour) mais en mauvais état.
Nous avions parcouru quelques centaines de mètres quand j'ai voulu freiner dans la pente qui fait à cet endroit environ 12%. C'est alors que j'ai découvert que je n'avais plus de freins ! Un coup d'oeil au tableau de bord me montra que le contact était coupé. Coup de sang ! J'annonce à mes chères passagères que je n'ai plus de frein. Devant nous, tout près, arrive le prochain virage, car ici les virages sont très rapprochés sur les routes qui traversent les champs de cannes.
Pour ajouter à un tableau déjà sombre, ce virage est l'un des virage en épingle à cheveux de la descente (voir sur Google Maps). Et pour corser le tout, comme si ce n'était pas suffisant, c'est alors qu'une voiture fait son apparition dans le virage venant vers tout.
J'ai serré le frein à main. La voiture a chassé un peu sur le côté, elle menaçait de glisser dans le fossé qui dans le virage fait bien 50cm de profondeur (voyez un peu sur la photo le fossé de gauche pour avoir un aperçu...). Nous avons croisé la voiture, j'ai négocié le virage et j'ai arrêté la voiture au virage suivant. Ouf !
Aucun voyant allumé. J'ai redémarré le moteur. Pas de problème apparent. Il y avait ce rendez-vous chez le dentiste à honorer. Je suis reparti, prudemment. Un peu plus loin, rebelote. Ca recommence, plus de frein, mais cette fois j'étais prêt.
Et puis ensuite cela ne s'est pas reproduit. Aurore est arrivée à l'heure à son rendez-vous. Mais la pauvre Angélique a manqué sa séance de voile. Nous avons passé la matinée à contacter l'assistance de Groupama, attendre le remorqueur, trouver un loueur et récupérer la voiture. Heureusement que j'avais assuré la voiture avant de la récupérer car bien que le contrat d'assurance de métropole couvrait aussi les départements d'outre-mer, ils n'auraient pas pu gérer le dépannage, n'ayant pas de contacts locaux avec remorqueurs, loueurs, etc. L'assistance Groupama a été efficace et agréable, le remorqueur est arrivé rapidement. J'ai trouvé une voiture quasi immédiatement chez JSB Location avec qui j'avais déjà eu affaire auparavant, avant les Renault Symbol.
J'attends le diagnostic du garage Volkswagen Cotrans de Saint-Pierre, peut-être une panne électronique due à l'humidité sur le bateau. A suivre...
Franck.
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Petite Île, Réunion
dimanche 11 août 2013
Les tangors
Nous n'avions jusque là jamais entendu parler de ce fruit. Ici, nous le voyons partout. De petits étals en vendent sur le bord des routes pour 1 euro le kilo. Il s'agit d'un croisement de mandarinier (tangerine) et d'oranger qui vient de la Jamaïque. Il s'avère que la commune de Petite-Ile possède un tiers des surfaces cultivées de tangor de l'île de La Réunion (pour plus d'informations voir le tangor à La Réunion).
Jusqu'ici nous n'avions pas encore goûté au tangor, nous avions acheté des oranges classiques, la plupart du temps importées d'Egypte. Des amis réunionnais nous avaient expliqué que la peau se détache difficilement de la chair aussi il nous fallait nécessairement ce presse-agrumes que pour le moment nous ne parvenions pas à trouver, même pas dans les bazars tenus par les chinois (et pourtant on y trouve de tout même le plus improbable).
Aujourd'hui avait lieu la traditionnelle journée du tangor à Petite-Ile. Nous ne pouvions manquer cela puisque nous sommes sur place. Nous avons acheté un filet de 5kg, tout en voyant des gens d'ici passer avec de grandes tentes (les sac tressés en feuille de vacoa) remplies de plusieurs filets... Nous avons goûté un verre de jus sur le petit marché. Un goût différent de l'orange, agréable, subtil et sucré.
Il y avait aussi pour cette journée du tangor une course de 10km, les foulées petite-iloises. J'aurais voulu y participer mais ceci est une autre histoire. Il y avait également une structure gonflable pour les enfants mais il a fallu attendre jusqu'à 10h pour qu'elle soit en service alors que nous étions arrivés vers 7h30 pour voir le départ de la course à 8h. Un concours de gâteaux avait lieu : cinq gâteaux se disputaient les prix incluant dîners et soins spa au Palm Hôtel, l'hôtel de luxe 5 étoiles de Petite-Île sur le chemin de Grande Anse. En voyant si peu de concurrents et l'absence de prouesses décoratives Aurore s'est juré de gagner l'année prochaine. Enfin il y avait un vide-grenier mais nous n'en avions jamais vu de si petit avec seulement une dizaine de stands. Rien à voir avec la brocante de Villaines-sous-Bois, notre petit village mais en région parisienne, sans parler, étant Lillois, de la braderie de Lille avec ses millions de visiteurs et ses centaines de kilomètres.
Jusqu'ici nous n'avions pas encore goûté au tangor, nous avions acheté des oranges classiques, la plupart du temps importées d'Egypte. Des amis réunionnais nous avaient expliqué que la peau se détache difficilement de la chair aussi il nous fallait nécessairement ce presse-agrumes que pour le moment nous ne parvenions pas à trouver, même pas dans les bazars tenus par les chinois (et pourtant on y trouve de tout même le plus improbable).
Aujourd'hui avait lieu la traditionnelle journée du tangor à Petite-Ile. Nous ne pouvions manquer cela puisque nous sommes sur place. Nous avons acheté un filet de 5kg, tout en voyant des gens d'ici passer avec de grandes tentes (les sac tressés en feuille de vacoa) remplies de plusieurs filets... Nous avons goûté un verre de jus sur le petit marché. Un goût différent de l'orange, agréable, subtil et sucré.
Il y avait aussi pour cette journée du tangor une course de 10km, les foulées petite-iloises. J'aurais voulu y participer mais ceci est une autre histoire. Il y avait également une structure gonflable pour les enfants mais il a fallu attendre jusqu'à 10h pour qu'elle soit en service alors que nous étions arrivés vers 7h30 pour voir le départ de la course à 8h. Un concours de gâteaux avait lieu : cinq gâteaux se disputaient les prix incluant dîners et soins spa au Palm Hôtel, l'hôtel de luxe 5 étoiles de Petite-Île sur le chemin de Grande Anse. En voyant si peu de concurrents et l'absence de prouesses décoratives Aurore s'est juré de gagner l'année prochaine. Enfin il y avait un vide-grenier mais nous n'en avions jamais vu de si petit avec seulement une dizaine de stands. Rien à voir avec la brocante de Villaines-sous-Bois, notre petit village mais en région parisienne, sans parler, étant Lillois, de la braderie de Lille avec ses millions de visiteurs et ses centaines de kilomètres.
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Pays/territoire :
Petite Île, Réunion
vendredi 9 août 2013
A la rencontre des baleines et des dauphins
Aurore voulait depuis longtemps partir à la rencontre des baleines et des dauphins. Nous sommes partis du port de Saint-Gilles-les-Bains pour un safari cétacés avec Le Grand Bleu. Le soleil était au rendez-vous ce jour là, contrairement aux jours précédents de l'hiver austral qui étaient dignes d'un automne de la métropole.
Après seulement quelques minute de navigation au large de la côte en direction du Sud, Nous avons rejoint deux bateaux et un kayak qui observaient un groupe de baleines. Au départ nous ne pouvions voir que le dos de temps en temps, et d'assez loin. Puis nous avons eu la chance et la joie de voir une jeune baleine faire un saut magnifique à environ 200 ou 300 m de notre bateau. Quel spectacle !
Malheureusement Angélique fût alors prise du mal de mer. Franck a passé avec elle le reste des deux heures de navigation à l'arrière du bateau.
Un peu après les baleines nous nous sommes déplacés en face de Saint-Gilles-les-Bains où nous avons rencontré un véritable banc de dauphins. Ils suivaient le bateau par groupes de deux ou trois. Pas de bonds spectaculaires cette fois mais des films de dauphins nageant à nos côtés, pris à travers l'eau limpide.
Après seulement quelques minute de navigation au large de la côte en direction du Sud, Nous avons rejoint deux bateaux et un kayak qui observaient un groupe de baleines. Au départ nous ne pouvions voir que le dos de temps en temps, et d'assez loin. Puis nous avons eu la chance et la joie de voir une jeune baleine faire un saut magnifique à environ 200 ou 300 m de notre bateau. Quel spectacle !
Malheureusement Angélique fût alors prise du mal de mer. Franck a passé avec elle le reste des deux heures de navigation à l'arrière du bateau.
Un peu après les baleines nous nous sommes déplacés en face de Saint-Gilles-les-Bains où nous avons rencontré un véritable banc de dauphins. Ils suivaient le bateau par groupes de deux ou trois. Pas de bonds spectaculaires cette fois mais des films de dauphins nageant à nos côtés, pris à travers l'eau limpide.
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Pays/territoire :
Saint-Gilles les Bains, Réunion
jeudi 8 août 2013
Marmailles Land
Ici les enfants s'appellent les marmailles. Un peu comme on dit les gosses en France mais pas au Québec (comprend qui peut).
Ici il n'y a pas de Disneyland® mais il y a les Marmailles Land !
Nous sommes allés retrouver des amis de Saint-Denis et de Salazie au Marmailles Land de Saint-Pierre, une sorte de mini fête-foraine pour les plus jeunes. Il faisait un temps superbe, le soleil cognait dur en plein milieu de l'hiver, mais il y avait aussi beaucoup de vent.
Nous avons bien ri lorsque chacun de nous est passé sur le taureau mécanique. Notre ami de Salazie a tout de même remporté le concours adultes !
Nous sommes allés retrouver des amis de Saint-Denis et de Salazie au Marmailles Land de Saint-Pierre, une sorte de mini fête-foraine pour les plus jeunes. Il faisait un temps superbe, le soleil cognait dur en plein milieu de l'hiver, mais il y avait aussi beaucoup de vent.
Nous avons bien ri lorsque chacun de nous est passé sur le taureau mécanique. Notre ami de Salazie a tout de même remporté le concours adultes !
Pays/territoire :
Saint-Pierre, Réunion
mardi 6 août 2013
La Saga du Rhum
La canne à sucre fait vivre directement et indirectement 20% de la population de l'île de la Réunion. Cette culture occupe 10% de la surface de l'île. Elle représente 80% des exportations de l'île et la combustion de ses déchets produit 25% de l'électricité consommée. Impressionnant.
Nous avons appris cela en visitant la Saga du Rhum. Il s'agit d'un musée dédié à la canne et à sa transformation. Surtout sa transformation en rhum *.
Il est situé près de chez nous à Saint-Pierre. Les trois distilleries encore en service sur l'île, Isautier, Savanna et Rivière du Mât, se sont associées pour cette réalisation. La première est ici- même, les deux autres sont au Nord.
Nous avons profité des offres de l'été qui proposent des activités pour les jeunes enfants pendant que leurs parents visitent la distillerie mais aussi le bar à la fin, juste avant la boutique. Le parcours est aussi bien conçue que chez Ikea. Comme chez Ikea on commence par le premier étage d'où on peut observer d'en haut la machine à broyer les cannes. On passe ensuite aux alambics, à la distillerie. Enfin on redescend pour voir les barriques puis on accède au bar.
Le bar offre une collection impressionnante de punch, rhum arrangés et rhum vieux. Le visiteur peut en goûter autant qu'il veut. Mais je dirais plutôt autant qu'il peut.
Aurore dit que ce ne sont que des beaux-gosses qui servent le rhum. Cela-dit, après 3 verres tout le monde il est beau... ;-)
Aurore dit que ce ne sont que des beaux-gosses qui servent le rhum. Cela-dit, après 3 verres tout le monde il est beau... ;-)
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Pays/territoire :
Saint-Pierre, Réunion
samedi 3 août 2013
Jour de pluie
C'est un jour de pluie de juillet, terne et déprimant, où on se demande ce qu'on est venu faire ici.
Il paraît que l'hiver austral à La Réunion est sec. Pas évident. En fait on nous a dit que cet hiver est inhabituellement pluvieux. Pas de chance pour nous après l'hiver exceptionnellement froid et neigeux puis le printemps exceptionnellement froid que nous avons connus en métropole cette année. Il faut rappeler qu'en juin nous avons eu régulièrement des matins en-dessous de 10°C.
Nous avions amené de métropole nos couettes d'été avec 200g/m². Alors nous avons acheté des couettes de 400g/m² pour les filles.
Il y a eu aussi des jours avec beaucoup de vent, ce qui est normal en cette saison dans le sud de l'île.
Mais comme le chantait Sacha Distel "après la pluie vient le beau temps". Et ici cela signifie de magnifiques arcs-en-ciel. Nous en avons eu pratiquement tous les jours. Parfois même deux l'un au-dessus de l'autre. C'est alors qu'on sait ce qu'on est venu faire ici.
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Petite Île, Réunion
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